La trame sonore de There Will Be Blood a parue en janvier dernier et fut composée par ce cher Jonny Greenwood, guitariste des mythiques Radiohead. C'est que ce n'est pas le premier aparté du genre dont monsieur Greenwood nous fait l'offre. Il avait déjà concocté la succulente trame sonore pour un film intitulé Bodysong. Les nouvelles compositions de Greenwood pour There Will Be Blood n'ont cependant rien à voir avec Radiohead et ressemblent peu à celles de Bodysong sur lesquelles on trouvait tout de même des guitares et des éléments électroniques. There Will Be Blood est présenté avec un ensemble d'instruments classiques, incarné ici par le BBC Concert Orchestra conduit par Robert Ziegler. Il s'agit cependant d'une musique assez expérimentale fortement influencée par des compositeurs contemporains tels que Krzysztof Penderecki, György Ligeti et Edgar Varèse. Ainsi, il utilise parfois un certain atonalisme, mais reste tout de même plus mélodique que certains des auteurs précédemment mentionnés. Cette trame sonore est ainsi à tendance expérimentale, mais toujours accessible et un minimum mélodique. Bref, un bel achat, mais avertissement à ceux qui s'attendent à quelque chose similaire à Radiohead, il s'agit ici de musique orchestrale assez sombre.
Pour profiter de l'occasion, le film aussi est à déguster ardemment. Des images avec de fortes couleurs et avec cette trame sonore qui donne une ambiance très intense à tout le métrage. Une ambiance qui semble donner un ton très spécifique à l'histoire, donnant comme un nouvel instrument narratif signifiant à l'histoire, hors du schème de l'histoire et ses dialogues mais en totale harmonie avec ces derniers. C'est-à-dire que le film communique énormément par l'image et l'ambiance. Les acteurs y sont aussi excellents. On peut parfois y percevoir des soupçons d'influence Western par ses plans larges sur des paysages désertiques avec des personnages suant avec des jambes fines et des démarches à fourche large. L'histoire porte sur un prospecteur de pétrole aux États-Unis qui devient riche et porte cette histoire vers un parallèle symbolique entre les flots d'or noir et les flots de sang humain. Il s'agit ici d'un drame assez intense qui ne se trouve pas dans la tradition des films d'actions récent. Il y a des plans beaucoup plus long qui creuse lentement dans la profondeur des personnages et de l'histoire. Très bon film, fait en quelque sorte avec une montée en crescendo d'intensité et des images aux textures du passé.
Voilà pour There Will Be Blood
Pour profiter de l'occasion, le film aussi est à déguster ardemment. Des images avec de fortes couleurs et avec cette trame sonore qui donne une ambiance très intense à tout le métrage. Une ambiance qui semble donner un ton très spécifique à l'histoire, donnant comme un nouvel instrument narratif signifiant à l'histoire, hors du schème de l'histoire et ses dialogues mais en totale harmonie avec ces derniers. C'est-à-dire que le film communique énormément par l'image et l'ambiance. Les acteurs y sont aussi excellents. On peut parfois y percevoir des soupçons d'influence Western par ses plans larges sur des paysages désertiques avec des personnages suant avec des jambes fines et des démarches à fourche large. L'histoire porte sur un prospecteur de pétrole aux États-Unis qui devient riche et porte cette histoire vers un parallèle symbolique entre les flots d'or noir et les flots de sang humain. Il s'agit ici d'un drame assez intense qui ne se trouve pas dans la tradition des films d'actions récent. Il y a des plans beaucoup plus long qui creuse lentement dans la profondeur des personnages et de l'histoire. Très bon film, fait en quelque sorte avec une montée en crescendo d'intensité et des images aux textures du passé.
Voilà pour There Will Be Blood
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